Le sacrement de l’onction des malades est souvent associé à l’extrême onction, et à tout ce qui touche à la mort et aux questions existentielles de l’homme.
Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Il peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse.
La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Seul un Prêtre peut la donner.
L’HUILE est consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, elle apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. L’onction avec l’huile sainte se fait sur le front et dans les mains des malades en prononçant ces paroles:
« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit-Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.
Avec l’IMPOSITION DES MAINS, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades. « Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » Jc 5, 14-15
Réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être.
Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.
La maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre. Le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ.
Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. « Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai » Mt 11, 28
Face à une mort proche, l’eucharistie est l’ultime Communion que reçoit le malade.
Evêché
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