EGLISE CATHOLIQUE SAINT-JEAN – SAINTE-GERMAINE de CACHAN

EUCHARISTIE

Sacrement Eucharistie

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Chez les chrétiens, et plus précisément chez les catholiques, Le Sacrement de l’Eucharistie est la célébration du sacrifice du corps et du sang de Jésus Christ présent sous les espèces du pain et du vin. L’évêque et le prêtre sont les célébrants de l’Eucharistie.

La consécration à la messe est réelle. Pour les catholiques, le pain et le vin deviennent vraiment le Corps et le Sang du Christ. La messe est offerte à Dieu le Père comme geste d’offrande. L’Eucharistie est une nourriture donnée par Dieu aux hommes afin qu’ils vivent de lui.

Un chrétien doit se préparer à recevoir le Corps du Christ pour la première fois. Ensuite, il est invité à communier à chaque Eucharistie , particulièrement le dimanche.

La célébration eucharistique comporte toujours, en une seule et même action : la proclamation de la parole de Dieu, l’offrande du Christ à Dieu le Père – dans laquelle nous sommes invités à nous intégrer – l’action de grâce à Dieu le Père pour tous ses bienfaits, surtout pour le don de son Fils, la consécration du pain et du vin et la participation au repas liturgique par la réception du Corps et du Sang du Seigneur Jésus. Le Christ se donne.

Celui qui veut recevoir le Christ dans la Communion doit se trouver en état de grâce. Celui qui a conscience d’avoir péché gravement ne doit pas communier sans avoir reçu le pardon par le sacrement de la Pénitence.

LA BIBLE et L'EUCHARISTIE

Les versets 23 à 26 rapportent la plus ancienne tradition liturgique pour la célébration du repas du Seigneur. Dans le repas du Seigneur, on fait mémoire du Christ et on annonce sa mort jusqu’à ce qu’il vienne : Paul demande donc que chacun examine sa relation au Seigneur et à vérifier aussi la qualité de la relation entre les membres de la communauté.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens.

Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j’ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »

Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »

Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

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LE CREDO - SYMBOLE DE NICÉE-CONSTANTINOPLE

Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible, Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu Engendré non pas créé, consubstantiel au Père ; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut,  il descendit du ciel; Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts et son règne n’aura pas de fin. Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes. Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.Amen

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ADORATION

Ce n’est qu’au cours du XIIIe siècle que naît dans l’Eglise une dévotion centrée sur l’hostie : adoration eucharistique, procession du Saint Sacrement, Fête-Dieu.Au Moyen Âge en Occident, à la différence de l’Orient, le mystère eucharistique est centré principalement sur le moment de la consécration, au détriment de l’ensemble de la prière eucharistique.
L’accent est donc mis avant tout sur « la présence réelle » du Christ.

Aujourd’hui, quel sens pouvons-nous donner à l’adoration eucharistique ? Reconnaissons que l’attitude d’adoration est fondamentale pour un croyant « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu ». Et parce que nous avons un corps, cette adoration s’exprime non seulement à travers la pensée, mais également à travers des gestes. L’acte d’adoration par excellence est la messe elle même, la célébration eucharistique dans son ensemble :
elle nous permet de nous unir à l’action de grâce du Christ qui s’offre à son Père pour le salut du monde, et de nous offrir avec Lui avec la force de l’Esprit Saint.

Ainsi, l’adoration eucharistique, qu’elle soit solennelle ou silencieuse, collective ou individuelle, est relative et n’a de sens que si elle renvoie à la messe : elle vise à prolonger en nous la démarche eucharistique.
L’hostie nous invite à un double mouvement : à la fois rejoindre et adorer le Christ Ressuscité, glorieux près du Père, mais aussi rejoindre l’ensemble de l’humanité pour laquelle le Christ s’est offert. L’adoration eucharistique, même dans la solitude d’une chapelle, ne peut pas se limiter à un acte individuel : par le pain eucharistique, je rejoins le corps tout entier de mes frères humains, pour lequel le Christ est mort.

L’adoration eucharistique ne doit pas nous faire oublier les autres formes de présence du Christ : à travers sa Parole « celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » ; dans la vie quotidienne « quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » ; au coeur de chaque être humain « ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ». Mais comme nous le rappelle le concile Vatican II, l’Eucharistie est « source et sommet de toute vie chrétienne ».